Ces doudous prônent la paix
« Il ne faut quand même pas oublier que chaque religion prône la paix », rappellent Clémence Berruyer et Nicolas Courrège, fondateurs de l’entreprise Nin-Nin.
Après des peluches aux couleurs des nations qui ont participé à la Coupe du monde de rugby 2023, l’entreprise Nin-Nin lance une série sur le thème des différents cultes.
Ces doudous made in Creusot prônent la paix en affichant leur religion
Il y a quelques mois, Clémence Berruyer et son compagnon Nicolas Courrège, fondateurs de l’entreprise Nin-Nin au Creusot (Saône-et-Loire) en 2016, ont sorti des doudous en hommage au « Petit Prince ». Pendant la Coupe du monde de rugby 2023, c’était aux couleurs des nations participantes. Cette fois, ils ont choisi le thème de la religion.
« À vrai dire, cela fait longtemps qu’on y songeait. On sait que les gens peuvent être très identitaires quand ils achètent un cadeau. Alors on s’est dit : Pourquoi pas des doudous avec des signes religieux ? », raconte Clémence, chargée de la gestion opérationnelle et commerciale de Nin-Nin. Et comme le veut la formule, il y en a pour tous les goûts, pour toutes les religions. « Il nous reste à réaliser une croix huguenote, mais aussi la très belle Colombe de la Paix de la Communauté de Taizé pour celles et ceux qui prônent l’œcuménisme ! »
Pour un baptême ou un autre événement…
Les deux entrepreneurs revendiquent haut et fort leur choix : « Même s’il y a la guerre actuellement au Moyen-Orient, il ne faut quand même pas oublier que chaque religion prône la paix. En fait, pour un baptême ou un autre événement lié à une naissance, on doit pouvoir avoir le droit d’offrir un doudou personnalisé comme ça se fait pour les bijoux, bracelets, médailles… » Ces doudous non genrés, vendus une quarantaine d’euros, ne font guère plus de 60 grammes et ne risquent donc pas d’étouffer un bambin.
En 2020, Clémence Berruyer et Nicolas Courrège avaient momentanément ajouté une corde à leur arc en pleine épidémie de Covid. Sollicités par une infirmière de l’hôpital Jean Mermoz à Lyon (Rhône), fan de leurs doudous, ils avaient fabriqué gratuitement des calots avec des chutes de tissu.