Colère d’enfant : comment les apaiser ?
Junior tape des colères d’anthologie et vous ne savez plus quoi faire ? Il se roule par terre en hurlant que la vie est injuste, que vous êtes un monstre parce qu’il le voulait tellement, ce bonbon avant le repas ? On vous donne 4 clés pour apaiser les colères du lardon.
Le saviez-vous ? On appelle le « terrible two » la crise des 2 ans qui se caractérise par une multiplication des colères.
1- Rester calme
Keep Calm and drink a beer. Enfin presque !
Certes, c’est plus facile à dire qu’à faire avec un marmot tout rouge, qui crie tout ce qu’il peut, surtout quand vous faites face aux gros yeux fâchés des gens autour. Pourtant, si vous vous mettez à crier à votre tour, plus personne ne s’entendra.
Vous pouvez lui montrer que vous êtes à son écoute, que vous comprenez sa frustration mais qu’il n’est pas nécessaire de se montrer agressif.
2- Utiliser le « coussin de la colère »
Lorsqu’ils sont tout petits, la colère est rarement un caprice, ils ne cherchent pas à vous faire du chantage. Si l’enfant n’arrive pas à se calmer seul, il peut avoir besoin d’un adulte pour accueillir cette violente émotion. Un enfant c’est comme une casserole pleine de pâtes dans une eau bouillante, ça peut déborder !
Une méthode consiste à proposer le « coussin de la colère ». Caroline Sost (auteur du livre « S’épanouir à l’école »), propose de l’utiliser de manière à traverser l’émotion de colère afin de la dépasser. L’enfant s’assoit à genou sur le coussin, puis tape dessus en rythme, les points serrés.
Attention quand même à ce qu’il ne tape pas trop fort et vous explose le coussin, ce n’est pas un sac de frappe et Junior n’est pas un boxeur !
3- Lui proposer un câlin
Rapport au fait que vous êtes resté calme et détaché (Zen, soyons zen), vous êtes en mesure de montrer à votre enfant votre empathie sans le juger.
Plutôt que de le punir, proposez-lui vos bras. S’il est encore trop en colère, ne lui imposez pas le câlin, mais indiquez-lui que s’il en a besoin, vos bras ne sont pas loin. Un enfant s’apaisera plus vite par le réconfort que par les cris et les punitions.
Si vous sentez qu’il est fatigué, mieux vaut le mettre au lit avec une histoire et un bisou !
4- Faire intervenir le conjoint extérieur au conflit
Si vous le pouvez, faites appel à une médiation extérieure. Pas en mode « Si tu ne te calmes pas, j’appelle ton père/ta mère/celui ou celle qui fait le plus peur » qui s’apparente à une menace, mais en mode « médiateur ». La personne extérieure est sensée faire baisser la pression, pas tendre encore plus l’atmosphère.
Cette personne étant extérieure au conflit, l’enfant l’écoutera plus volontiers, se laissera plus facilement raisonner que par le daron contre lequel il est en colère. Votre mission : trouver une solution pacifique.
Et vous, quelles sont vos astuces pour apaiser la colère de bébé ?